Vers un avenir neutre en carbone. Une opportunité d'investissement transformationnel avec Nevel

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Lorsque vous êtes une société d'investissement privée de premier plan, votre activité ne se limite pas au développement du marché. Il s'agit de liens, de relations.
Ardian, société de capital-investissement basée en France, développe en permanence son portefeuille, afin de renforcer ses partenariats, d'offrir son expertise et de rester fidèle à l'esprit d'entreprise.
Bienvenue à Entrepreneurial Journeys, un podcast consacré à l'engagement d'Ardian à créer ensemble une entreprise meilleure. Dans chaque épisode, nous allons découvrir le réseau mondial croissant d'Ardian.
Je suis votre animatrice, Colette Davidson.

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Thomas Luther:

Réduire le taux d'émission de carbone aujourd'hui, ce n'est pas se contenter de faire le bon choix d'un point de vue moral et environnemental. Je pense que c'est vraiment ce à quoi les entreprises doivent se consacrer. Tout simplement. Si vous ne le faites pas, vous allez droit à la faillite sur le long terme.
 
Eero Auranne:

La Finlande est un pays nordique, alors nous avons des hivers froids et le chauffage est vraiment un facteur important pour la société dans son ensemble. Historiquement, le chauffage est produit en brûlant principalement des combustibles fossiles. Et pour moi, Nevel est et sera en fait la première entreprise, le précurseur, à décarboner le parc de production de sa génération de chaleur. 

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Intro 
Nevel, dont le siège se trouve juste à côté d'Helsinki, en Finlande, est une entreprise spécialisée dans les solutions énergétiques industrielles et le chauffage urbain, un réseau souterrain qui permet de chauffer plusieurs bâtiments avec de l'eau chaude provenant d'une centrale. 

L'entreprise exploite plus de 150 centrales thermiques et électriques, et plus de 40 réseaux de chauffage urbain en Finlande, en Suède et en Estonie, tout en restant engagée dans la transition vers la neutralité carbone. 

Mais ces dernières années, Nevel a concentré ses efforts non seulement sur la réduction de son empreinte carbone, mais aussi sur l'amélioration de sa rentabilité. C'est dans ce domaine qu'Ardian a eu un rôle à jouer.
 
Depuis qu'Ardian a acquis 100 % de Nevel en 2020, l'entreprise a été témoin de la croissance évolutive du marché de Nevel, tout en restant fidèle aux objectifs de l'entreprise en matière d'ESG et centrés sur les clients.

Je me suis rendue en Finlande pour rencontrer le PDG de Nevel, Thomas Luther, son président, Eero Auranne, ainsi que deux de leurs partenaires chez Ardian : Simo Santavirta et Daniel von der Schulenburg, pour en savoir plus sur la collaboration NEVEL-ARDIAN. 

Eero Auranne:

Il y a quelques années, Nevel n'était que la division d'une entreprise publique spécialisée dans la production de tourbe. Le rôle de cette division Nevel était d'utiliser la tourbe, de la brûler dans des chaudières et de fournir le chauffage urbain aux villes. 

Eero Auranne est le président de Nevel. Il explique comment Nevel a réalisé sa transition vers l'énergie verte, avec l'aide d'Ardian.

Eero Auranne:

Il y a deux ans, Nevel a été scindée et privatisée, et Ardian en a été l'acquéreur. Pour Ardian, il s'est agi d'un cas d'investissement dans la transformation de l'énergie verte. Nevel était un gros utilisateur de combustibles fossiles et avait une position établie sur le marché, ce qui en faisait une cible idéale pour décarboniser ses activités. Passer du mélange de combustibles fossiles aux biocarburants en utilisant la capacité de production existante de Nevel a été relativement facile, réalisant ainsi une transition rapide et importante vers l'énergie verte.

Nevel s'efforce d'abandonner la tourbe, un carburant qui s'est avéré extrêmement inefficace en matière de neutralité carbone.

Le PDG de Nevel, Thomas Luther, explique que la décision de passer au vert était plus qu'une simple décision commerciale. Il décrit ce qu'a été cette transition dans la pratique. 

Thomas Luther:

Nous souhaitons éliminer la tourbe au fil du temps et nous avons également installé de nombreux équipements techniques, comme des condenseurs de gaz combustible. Ils améliorent l'efficacité et réduisent les émissions en même temps. Par exemple, nous sommes également en train de réduire les émissions en termes très importants. En quelques années, nous avons réduit de 76 % nos propres émissions, ce qui représente une amélioration significative, et nous visons 62 kilotonnes d'ici 2023.
Je pense que nous avons l'occasion de mener nos clients sur cette voie. Et pourquoi travailler avec Nevel ? Pour cela, justement. Nous pouvons les accompagner dans leur parcours ESG. Et je vois beaucoup d'industries ou même de municipalités, qui se posent de nombreuses questions sur la procédure à suivre, comment le faire, avec quel budget, et c'est là que nous pouvons intervenir pour les aider.

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Simo Santavirta:

Ce secteur nous intéresse depuis longtemps. 

Simo Santavirta est Senior Managing Director et Responsable des actifs infrastructure chez Ardian. 

Simo Santavirta:

Cependant, c'est aussi un secteur assez compétitif où les prix des actifs peuvent être élevés. Je pense que nous avons vu en Nevel un diamant non poli avec un gros potentiel, ainsi qu'une grande histoire d'ESG pour la décarbonisation, comme Eero l'a déjà mentionné, tout en utilisant l'entreprise comme une plateforme pour une croissance significative. 

Colette:

Eero Auranne, quelle est votre expérience de travail avec Ardian sur la façon dont l'entreprise aborde l'ESG. Quelle est la signification spécifique pour Nevel ?

Eero Auranne: 

Pour Nevel, c'est une opportunité commerciale de faire d'ESG son cœur de métier et sa proposition de valeur à ses clients, et cela s'inscrit dans l'approche d'Ardian. L'ESG vient en premier, puis la stratégie commerciale, et enfin, les chiffres sont les faits sous-jacents.

Colette: 

Daniel Von der Schulenburg, est directeur général principal et directeur des infrastructures d'Ardian, en Allemagne, au Benelux et en Europe du Nord. Je lui ai demandé comment il avait aidé Nevel à développer son plan industriel et quelle a été sa stratégie.

Daniel von Schulenberg: 

Eh bien, la première étape a vraiment été d'achever le découpage et la séparation de Nevel de l'entreprise originale dont elle faisait partie ; comme nous l'avons mentionné plus tôt, elle faisait partie d'un groupe du secteur public, un groupe appartenant à l'État. La première étape a donc été de la séparer vraiment correctement et d'en faire une organisation commerciale autonome. Et bien que ces genres de séparation, de quasi-privatisation, soient compliquées, nous les aimons parce qu'ils signifient généralement qu'il y a encore une opportunité d'améliorer, d'aller de l'avant, de développer cette entreprise... La première étape a donc été de parfaire la séparation, nous l'avons terminée à la fin de 2021. Et la deuxième étape a été de commencer à mettre en œuvre le plan industriel. Ce plan est vraiment axé sur l'amélioration des opérations existantes, l'efficacité des chaudières, l'optimisation du réseau, les pertes de chaleur. Il s'agit donc vraiment de rendre les actifs existants plus efficaces, d'investir plus lourdement dans l'infrastructure existante.

Selon Daniel Von der Schulenburg, NEVEL était une opportunité d'investissement unique. 

L'entreprise était dans une certaine mesure sous-investie et il s'agit en fait d'un programme assez inhabituel pour un investisseur financier. Nous avons commencé à commander une partie de l'équipement nécessaire, certains condenseurs de gaz combustible, avant même la clôture de la transaction. Nous avons donc été assez stratégiques, presque comme un industriel d'une certaine manière. Nous nous sommes dit : « Nous savons que nous aurons besoin de cela, alors commandons-le ». Et la beauté de la chose, c'est que tout cela est en train d'être mis en œuvre et continue son chemin. La beauté de la chose, c'est que cela rend le réseau plus rentable tout en réduisant les émissions parce que nous rendons le réseau plus efficace. C'est donc une situation gagnant-gagnant qui s'inscrit parfaitement dans la stratégie.

Colette:

Il semble donc qu'il s'agissait vraiment d'un investissement transformationnel à plusieurs niveaux, tant sur le plan de la durabilité que sur celui de la plateforme de croissance. Quels sont les facteurs de valeur qui vous permettent d'envisager de travailler avec Nevel ?

Daniel von Schulenberg:

Je pense que pour les moteurs de valeur, il y a deux grands domaines de croissance sur lesquels nous nous concentrons, et l'un est ce que nous appelons les services énergétiques industriels. Il s'agit donc d'installer des solutions énergétiques propres auprès de clients industriels. Il peut s'agir d'entreprises alimentaires, d'entreprises métallurgiques, de toutes sortes d'entreprises industrielles qui cherchent à réduire leurs émissions de CO2, mais aussi à réaliser des économies d'énergie. Nous installons donc avec elles de nouveaux systèmes énergétiques, souvent dans le domaine de la chaleur ou d'autres domaines, puis nous leur vendons cette énergie par le biais de contrats à long terme. Et c'est évidemment un domaine dans lequel l'entreprise Nevel a été active dans le passé, mais nous nous concentrons vraiment sur l'accélération de cette croissance.

Colette: 

Thomas, vous avez également étendu votre croissance à la Suède. À quoi ressemble cet investissement ? Et comment l''équipe d'Ardian a-t-elle contribué à dynamiser ce marché ?

Thomas Luther: 

Nevel est présent en Suède depuis un certain temps, mais je pense que les véritables investissements sont maintenant ceux que nous avons réalisés pendant notre collaboration avec Ardian. Nous somme forts d’une longue expérience industrielle en Suède, donc nous comprenons assez bien le marché là-bas et nous voyons et prédisons que la Suède sera, dans quelques années, un marché plus important pour nous que la Finlande. Et bien sûr, avec une société comme Ardian qui nous soutient, la robustesse que nous avons sur le plan financier et nos ambitions, tout cela nous aidera dans cette aventure. Donc, vraiment, nous envisageons de tripler la taille de la société par rapport à ce qu'elle est actuellement. Et en Suède, c'est comme un marché, il y a des défis et des possibilités similaires à ceux de la Finlande. Ainsi, la décarbonisation des opérations industrielles et la décarbonisation de l'aspect immobilier de l'entreprise représentent un grand potentiel pour nous.

Colette: 

Simo Santavirta, revenons à vous. Qu'en est-il des plateformes numériques ? Est-ce une voie que vous cherchez à explorer ?

Simo Santavirta:

Nevel propose et utilise elle-même sa plateforme de services de télé-exploitation, qui est une solution numérique pour la télé-exploitation des centrales de chauffage urbain. C'est en fait l'une des choses qui nous a attirés déjà avant même que nous fassions l'investissement. Il s'agit d'un service tout à fait unique, disponible 24 h/24 et 7 j/7, qui nous permet d'optimiser de manière centralisée la production et les opérations hors site. Tout cela se passe ici à Tikkurila, où nous nous trouvons actuellement, où les opérateurs recueillent également toutes les données nécessaires pour optimiser les opérations et, par exemple, le calendrier de la maintenance préventive à l'aide de solutions d'apprentissage automatique. C'est donc un excellent exemple de la façon dont nous voulons optimiser les opérations pour tous nos actifs dans l'ensemble du portefeuille. Et Nevel est certainement à l'avant-garde dans ce domaine.

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Les vecteurs de valeur, l'ESG et les solutions pour un avenir radieux. C'est sur cela que repose le partenariat Ardian-Nevel. 

Mais la croissance du marché de Nevel serait inexistante sans leur engagement à construire des relations authentiques et durables avec leurs clients, qui sont également engagés pour les solutions énergétiques positives en faveur du climat, explique Thomas Luther, PDG de Nevel.

Thomas Luther:

Pour moi, les parcours des clients et des gens sont toujours des histoires passionnantes. Et nous avons une histoire de client spécifique, où nous avons eu une longue négociation, la société s'appelle Stora Enso. C'est une très grande société spécialisée dans le papier et les produits respectueux de la planète. Voilà ce que nous avons fait : il y a quelques années, dans le nord de la Finlande, cette société possédait une usine partiellement fermée où ils produisaient du papier, et nous avons entamé des négociations avec eux. Dans un premier temps, chez Stora Enso, nous avons repris le chauffage urbain et la chaudière et nous avons pu commencer à transformer cette production en chauffage urbain pour la communauté locale. Et bien sûr, nous avons rendu ce chauffage plus écologique grâce à des investissements. Et puis nous avons produit de la vapeur pour Stora Enso qui exploite toujours une scierie sur le site. La phase suivante a été en fait très proche de la première phase. Nous avons repris la partie suivante du site industriel, qui comprend la compagnie de distribution d'eau, ce qui est vraiment passionnant, puis la production de chaleur et de vapeur. Et ce client est maintenant une société appelée Infinited Fiber Company, qui réutilise en fait des textiles pour produire de nouveaux matériaux. C'est donc un cas remarquable d'économie circulaire pour nous. Et bien sûr, sur ce site, nous utilisons les résidus de la production de la scierie également pour générer de la chaleur et de la vapeur.
Je pense que vous comprenez ce que nous voulons être, le but c'est d'être une véritable société de service à la clientèle qui mène les clients sur la bonne voie. Nous voulons nous consacrer à l'énergie durable, la vapeur, l'eau, l'électricité et d'importantes solutions d'économie circulaire. Donc de très bonnes solutions à venir et beaucoup de secrets dont je ne peux pas parler en ce moment, mais de bonnes choses à venir.

Colette:

Très bien, merci beaucoup. Eero Aurane, Simo Santivirta, Thomas Luther et Daniel Von der Schulenburg.

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Conclusion
Merci d'avoir choisi Entrepreneurial Journeys, un podcast conçu par Ardian.
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